mercredi 23 juillet 2014

Elles[/Ils] n'en seront pas ...

Onkelinx, "Bruxelles: Laurette Onkelinx laisse la place à Rudi Vervoort" :

La vice-Première ministre fédérale, Laurette Onkelinx, a décidé de continuer à s'engager au fédéral, a-t-elle expliqué au quotidien Le Soir. La ministre-présidence bruxelloise reviendra donc à Rudi Vervoort. "C'est un choix qui me correspond pleinement politiquement. J'ai le souci de défendre Bruxelles au fédéral, comme je le fais depuis quinze ans, avec le refinancement de la Région, avec Beliris, etc., mais aussi celui de protéger et développer la Sécu, dont je suis gestionnaire depuis longtemps, et qui est une de mes compétences les plus importantes. J'ajoute des dossiers cruciaux comme l'index. Pour toutes ces raisons, voilà, je continuerai de m'engager au fédéral", a déclaré Mme Onkelinx.
Dans l'hypothèse d'une coalition kamikaze au fédéral, la ministre évoque par ailleurs la possibilité d'un "shadow cabinet": "Dans ce cadre-là, il faut organiser la résistance, et j'y travaillerai, croyez-moi."

Grouwels, "Brigitte Grouwels a elle-même décidé de passer le flambeau"

La ministre bruxelloise sortante Brigitte Grouwels (CD&V) a décidé elle-même de ne plus assurer de mandat au gouvernement bruxellois et de passer le flambeau à Bianca Debaets, a-t-elle expliqué vendredi lors d'une discussion avec la presse. Bianca Debaets reprend la charge "avec un sentiment de gratitude et d'enthousiasme. Bruxelles est ma passion et il y a de nombreux défis", a déclaré la nouvelle secrétaire d'État bruxelloise. Ses futures compétences devraient être connues vendredi soir. "Je me sens en fait quelque peu libérée. Je me suis toujours promis de ne pas faire le même boulot plus de dix ans. Je me suis finalement un peu méprise, car j'ai été ministre bruxelloise pendant dix ans et, auparavant, deux ans ministre flamande", souligne Brigitte Grouwels.
Bianca Debaets est reconnaissante de la chance qui lui est offerte. "C'est très exceptionnel que quelqu'un décide de lui-même de ne pas assurer une charge et de la transmettre à une génération plus jeune." Bianca Debaets veut surtout reprendre "la capacité d'écoute" de Brigitte Grouwels. Elle se définit comme "une personne de consensus" et "aimant travailler en équipe".
Brigitte Grouwels regarde avec satisfaction ses années au sein du gouvernement bruxellois. Elle se dit fière du travail accompli pour revaloriser le port de Bruxelles et le canal. Elle est également satisfaite que le plan d'investissement de la STIB élaboré sous le précédent gouvernement soit intégralement repris dans le nouvel accord de gouvernement.

Laanan, oui et non : Fadila Laanan ne rempilera pas à la culture


C’est officiel. Fadila Laanan qui fut ministre de la Culture durant dix ans ne rempilera pas à ce poste. Elle a été choisie comme secrétaire d’Etat socialiste bruxelloise et ministre présidente de la Cocof (commission communautaire française), à Bruxelles. Pour le poste de ministre de la culture par contre, on ne sait encore rien. Un nom circule à présent : Rudy Demotte qui pourrait cumuler ce poste (qu’il a déjà exercé) avec celui de ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Rudi Vervoort sera en charge du Développement territorial, du Port de Bruxelles, de la Rénovation urbaine, des Affaires étudiantes, de la tutelle sur les communes, du Tourisme, des matières biculturelles d'intérêt régional, et de l'image de Bruxelles. A la Commission Communautaire française, il aura pour compétences la Cohésion sociale et le Tourisme.
Fadila Laanan
sera compétente, à la Région, de la Propreté publique, de la Recherche scientifique, des Infrastructures sportives communales et de la Fonction publique. En tant que ministre-présidente de la CoCof, elle aura la charge de l'Enseignement, du Transport scolaire, des Crèches, du Sport, de la Culture et du le Budget. Par ailleurs, Charles Picqué a été confirmé à la présidence du parlement bruxellois. 

Lire aussi:
"Bien sûr, le PS espère toujours être au gouvernement fédéral"   via Olivier Mouton jeudi 17 juillet 2014
La vice-Première socialiste n’a pas renoncé à ce niveau de pouvoir « vital pour l’ADN socialiste », après avoir bouclé l’accord régional. Finie la Belgique de papa ! Elle fustige une coalition kamikaze, porteuse d’instabilité pour le pays. Avec la N-VA, le ver nationaliste serait dans le fruit belge.
La première fumée blanche post-électorale est venue de Bruxelles, le 14 juillet. Heureuse d’avoir bouclé les négociations pour la formation d’un gouvernement bruxellois avec le FDF, le CDH, l’Open VLD, le SP.A et le CD&V, la socialiste Laurette Onkelinx présente, dans un entretien accordé au Vif/ L’Express, la Région-Capitale comme un « modèle » pour le pays. Forte de cette expérience « passionnante, avec des fédéraux autour de la table, dont Joëlle (Ndlr : Milquet) », on la sent même tentée par une ministre-présidence que l’on croyait promise à Rudi Vervoort. « C’est humain qu’il y pense », se contente-t-elle de commenter.
Le casting devrait être connu ce dimanche 20 juillet, à la veille de la fête nationale.
Vice-Première ministre fédérale depuis 1999, Laurette Onkelinx n’a toutefois pas renoncé à voir son parti reprendre du service à l’échelon belge, au moment où Charles Michel, président du MR, boucle sa mission d’information royale. « Il est possible que l’on en soit exclu, avance-t-elle. Mais j’espère toujours que l’on en sera. Il y a tout l’enjeu de la sécurité sociale, de la grande fiscalité… Or, l’ADN du PS, c’est précisément la justice économique et fiscale. Pour les gens, on a envie d’y être. Mais si ce n’est pas le cas, on respectera le choix. C’est indispensable pour que cette Belgique fédérale fonctionne. »
En annonçant dès le 5 juin, et à la surprise générale, qu’il entamerait des négociations au niveau régional avec le CDH et le FDF, le PS a verrouillé le paysage politique belge, provoquant l’ire du MR. « Pourquoi aurais-je dû attendre alors que l’on pouvait travailler ? demande celle qui est aussi présidente du PS bruxellois. Je n’ai rien précipité du tout. Face aux défis de la Région, on ne pouvait pas se tourner les pouces. J’ai été cohérente avec ce que j’avais dit avant les élections en formant le gouvernement le plus progressiste possible. J’avais même annoncé que si on pouvait le faire sans les libéraux, on le ferait. Cela honore les politiques de faire ce qu’ils promettent, non ? »

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