samedi 8 juin 2013

"Alternative Libertaire" Vs JNR

La mort d'un jeune est à déplorer suite à la bêtise profonde et à la haine  d'abrutis extrémistes de gauche autant que d'extrême droite.

Clément Méric et les trois personnes qui l'accompagnaient, tous militants d'extrême gauche ont lancé: 
"Les nazis viennent faire leurs courses."
"N'achetez pas beaucoup de sacs parce qu'on va vous attendre en bas"  
Clément Méric lui-même aurait déclaré à propos des skinheads : 
"Ce sont des gens qui ne devraient même pas être vivants"
Un vigile présent lors du drame atteste que l'un des camarades du jeune étudiant mort sous les coups des skinheads a provoqué l'altercation.
L'homme met en cause les quatre militants du groupuscule antifasciste auquel appartenait la victime, et plus particulièrement l'un d'entre eux. Selon ce témoignage, ce garçon, très remonté, avait des gants de boxe dans son sac et a incité les autres à se battre contre les skinheads, qui, toujours selon le vigile, cherchaient plutôt à éviter l'affrontement et à partir discrètement. Le vigile maintient toutefois que Clément Méric n'était pas le meneur, et que si son camarade ne l'avait pas poussé à se battre, rien ne serait arrivé.

Un singe hurleur plein d'amour et d'humanité, avant un autre ...



Philippe Moureaux 6 Juin
la haine de l'autre propre à l'extrême droite s'est insinuée à travers la pensée unique dans une grande partie du corps social
Comme de l'extrême gauche, mon coco.




MÉRIC-JNR Le PM français demande à M.Valls de poursuivre l'examen des conditions de dissolution d'autres associations ou groupes

Dont "Alternative Libertaire" qui semble être un groupe également violent ?



Updated:
Qui sont les suspects de la mort de Clément?
Ils sont au nombre de cinq, a annoncé le procureur de Paris : Esteban est l'auteur présumé des coups, qui ont tué Clément Méric mercredi soir. Il était accompagné de sa petite amie, Katia, et trois jeunes hommes.
Esteban est connu de la police pour un fichage Stic en 2011 pour "port d'une arme de 6e catégorie".
Les cinq ont reconnu être des sympathisants du mouvement d'extrême-droite, Troisième voie, dont Serge Ayoub est l'un des leaders. Ce dernier avait pourtant affirmé dans les heures, qui ont suivi l'agression de mercredi soir, que son mouvement n'avait rien à voir dans cette affaire.
Le procureur de Paris n'a pas évoqué leur participation aux Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), bras armé de Troisième voie.

Les victimes pourraient toutefois être également poursuivies, a prévenu le procureur de Paris, François Molins. Il apparaît en effet que les militants d'extrême gauche ont également distribué des coups. Surtout, ils auraient provoqué les skinheads d'extrême droite.

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11h34 : Gérard Collomb coursé par des anarchistes, jeudi soir
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C'est Lyonmag qui révèle l'information. Le maire (PS) de Lyon aurait été poursuivi, jeudi soir, alors qu'il se rendait dans un restaurant du 1er arrondissement. A quelques encablures, plusieurs militants d'extrême gauche étaient rassemblés pour rendre hommage à Clément Méric. Ils auraient alors poursuivi en courant le maire, forçant la Brigade anti-criminalité à intervenir. «Le premier magistrat a finalement été exfiltré dans leur voiture, avec plus de peur que de mal», conclut LyonMag.
 
Une hystérie collective s'est emparée de la gauche à la suite de la mort d'un militant à Paris. Une indécence médiatique qui met Charles Consigny hors de lui.
Il paraît que les cons osent tout, et que c'est même à ça qu'on les reconnaît. Les élèves de Sciences Po qui ont entonné le Chant des partisans en hommage au défunt adolescent dont on parle sur toutes les antennes ont osé. Il paraît que la vieillesse est un naufrage. Pierre Bergé a coulé. L'indécence médiatique oblige à rompre le délai de décence qui suit la mort d'un homme.

On ne sait par quel bout prendre l'hystérie collective qui agite les médias depuis ce triste événement. Il y a, dans ce déferlement de politiquement correct, une extraordinaire obscénité : la gauche Demorand semble presque contente d'avoir enfin là quelque chose qui viendrait valider trente ans de mensonge idéologique. Le journal Libération s'est une fois de plus ridiculisé, avec sa "mort d'un antifa" qui nous fait revenir à un certain 21 avril 2002 où France Inter se prenait pour Radio Londres. 

Combat d'arrière-garde
À part l'implacable réalité du crime, tout est faux là-dedans : les étudiants de l'école la plus soumise qui soit à tous les dogmes se prennent pour des résistants, des groupuscules de déséquilibrés mentaux pour une menace fasciste, le ministre de l'Intérieur pour le gardien de l'ordre, les éditorialistes pour de grands esprits courageux.
Il n'y a aujourd'hui en France ni fascisme, ni résistance, ni ordre, ni courage. Ce militant avait sans doute la funeste illusion d'atteindre la fièvre de la lutte politique radicale, comme ses meurtriers. Mais que pouvaient-ils, chacun avec leurs noirs desseins, face aux forces qui actionnent désormais le destin des hommes et des peuples ? Rien. Le combat est ailleurs, et le leur est d'arrière-garde - plus déplorable encore est son issue. 


Mort de Méric : "J'ai conseillé à Esteban de se rendre à la police"

INTERVIEW - Cédric est un ami d'Esteban et de Katia, le couple impliqué dans la mort de Clément. Jeudi matin, il a recueilli leur récit du drame. 

Derrière l'épaisse porte noire du club privé Le Local, dans le 15e arrondissement, à Paris, se cache un haut lieu de l'extrême droite. "Vous êtes ici dans le ventre de la bête immonde", ironise Hugo Lesimple, numéro 2 de Troisième Voie, un mouvement nationaliste révolutionnaire et "solidariste", relancé en octobre 2010 par Serge Ayoub, propriétaire du bar. À droite de l'entrée, une statue de Jeanne d'Arc et un drapeau tricolore côtoient, d'un côté, une série de portraits parmi lesquels ceux de Clemenceau ou encore de Jean Jaurès. De l'autre, Jean Marie Le Pen, représenté en corsaire, fixe le visiteur, une longue-vue dans les mains, une hermine blanche perchée sur l'épaule. Vendredi soir, Serge Ayoub, blouson blanc Fred Perry, s'inquiète des avancées de l'enquête. "On n'y est pour rien!", martèle celui qui a créé les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) en 1987. Au même moment, tout juste sorti de garde à vue, Cédric C. se présente au Local. Jeudi, ce père de famille de 37 ans a convaincu Esteban, l'auteur des coups de poing mortels, et sa compagne, Katia, de se rendre à la police. Il raconte.
Comment vous êtes-vous retrouvé en garde à vue?
Je n'étais pas présent lors du drame. J'ai donné mon alibi aux enquêteurs, qui l'ont vérifié. Katia et Esteban m'ont appelé dans la soirée de jeudi mais mon portable était coupé. Je ne l'ai rallumé que le lendemain matin après avoir déposé ma fille à l'école. J'ai tout de suite rappelé Katia. Elle était désemparée. Je suis allé les retrouver chez eux, à Saint-Ouen. Ils se sentaient complètement dépassés. Ils ne savaient pas quoi faire. Ils étaient paniqués. Esteban m'a raconté sa version. C'était un peu confus. Il m'a juré qu'il n'avait pas de poing américain. Ce soir-là, ils devaient se retrouver à Paris pour aller dîner tous les deux chez la mère de Katia.
Comment avez-vous réagi?
Compte tenu de ce qu'il me racontait, je lui ai conseillé d'aller se rendre à la police. Et de passer auparavant un coup de fil à ses parents de manière à ce qu'ils soient prévenus. Il leur a téléphoné en larmes. Ensuite, je lui ai dit qu'il ne pouvait pas partir le ventre vide. Nous avons quitté l'appartement pour nous rendre au commissariat du 2e arrondissement de Paris. Stéphane, un gars impliqué, lui aussi, nous a rejoints sur la route. J'étais en train d'appeler un taxi lorsque nous avons été interpellés.
Avez-vous été surpris de cette violence?
Les autres présents ce soir-là, je ne les fréquente pas. Je ne peux pas parler d'eux. Mais les Katia et Esteban que je connais ne sont pas violents. J'ai passé le week-end dernier avec eux. Samedi, nous nous étions donné rendez-vous dans un bar, en plein cœur du Marais. Dimanche, nous avons fait un barbecue avec des amis. Tout le monde avait trouvé Esteban charmant. C'est un gamin extrêmement serviable. Katia, je l'ai connue dans les années 2000 par l'intermédiaire d'un camarade de travail qui était dans le milieu gothique. Elle n'est pas violente, elle n'a pas participé à la bagarre. Elle aime les animaux et la nature. Esteban l'a beaucoup soutenue dans son combat pour la défense des animaux. Ils avaient deux chihuahua – un brun et un noir –, qu'ils adorent. Leurs petits chiens, il ne faut pas y toucher. C'est leurs bébés!
Dans quel état d'esprit était Esteban avant son interpellation?
Ce n'est pas facile de dire à sa mère qu'on ne va pas la voir avant un certain temps. La prochaine fois, ce sera sûrement à un parloir de prison, où il ne pourra même pas la serrer dans ses bras. Je n'oublie pas que les parents de Clément Méric, eux, ne pourront plus jamais serrer leur fils dans leurs bras…. C'est terrible. Deux familles sont brisées, aussi parce qu'un môme a voulu jouer les cow-boys en allant casser du "facho"…

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