lundi 28 février 2011

Banques françaises : produit net et bénéfice

Une vision digne du 19e siècle

Wouter Van Besien :


« Les partis se sont réunis après les élections avec un cadre clair prévoyant qu’un accord institutionnel devait d’abord être atteint. (dingue !)
Les partis ont fixé leurs programmes, mais peu l’avaient déjà fait concrètement à l’avance, la N-VA non plus, alors que l’on sait quand même qu’on a seulement normalement que quelques mois pour former un gouvernement »  (cela vaut pour tous les partis, mais surtout pour la N-VA )

 « Ils pensent que Bruxelles doit être géré collectivement par les Flamands et les Francophones. C’est comme si les communautés devaient s’occuper de Bruxelles comme des belles-mères. C’est une vision digne du 19e siècle »
« Tous les partis disent que nous n’allons pas vers des élections. Je ne peux pas penser autrement qu’eux, bien qu’au niveau analytique je crois bien qu’il y aura des élections. Y a-t-il encore une autre option ? »

dimanche 27 février 2011

Présidentocratie ?

La présidentocratie étouffe la démocratie wallonne

Un directoire de quatre présidents de partis régente de plus en plus la vie politique en Wallonie, tout en la diluant dans le cadre élastique d'une supposée Fédération wallo-bruxelloise. Face à cette dérive - la présidentocratie- nous préconisons une réforme radicale.


D'où vient la présidentocratie ?


Depuis le début des années 90, quand un parlementaire devient ministre et tant qu'il le demeure, il ne siège plus au Parlement. Un suppléant le remplace. Les Assemblées se retrouvent ainsi peuplées d'inconnus qui profitent du rang qu'on leur a attribué sur les listes électorales. A la Chambre, il y a 52 suppléants sur 150 députés, 8 suppléants sur les 10 députés CDH ! Au Parlement wallon il n'y a que 16 suppléants sur 75 députés, mais 12 suppléants sur les 29 députés PS! On a toujours nommé des ministres hors du Parlement, mais la pratique s'est renforcée. Les présidents de partis les ont toujours désignés, mais avant ils prenaient en compte : résultats électoraux, présence sur le terrain, poids des fédérations, des intérêts représentés (syndicats, mutuelles...), travail parlementaire. Actuellement, une carrière commence souvent avec l'attribution d'un poste ministériel ensuite légitimée, avec des fortunes diverses, par l'électeur. Chaque scrutin « national » se conclut par un jeu de chaise musicale parlementaire et ministériel.


Par ailleurs, les médias trivialisent la vie politique en privilégiant l'immédiat par rapport au fondamental. Ils accentuent la pipolisation du personnel politique. Les différences entre partis ne sont plus idéologiques, mais historiques, vestiges des clivages (flamands/wallons, catholiques/laïcs, conservateurs/progressistes, etc.), qui contribuèrent à structurer la vie collective en piliers. La présidentocratie résulte de l'élection directe, par les affiliés aux partis, de présidents qui furent toujours puissants, mais qui autrefois avaient à compter avec des contre-pouvoirs : fédérations au niveau des provinces ou des arrondissements électoraux, poids électoral de l'élu, etc. Aujourd'hui, même si la participation à leur élection est souvent très inférieure à la majorité des adhérents, les présidents de partis peuvent se prémunir des critiques en se targuant de la légitimité que cette élection leur confère! Ce qui aurait pu permettre une saine compétition et des débats d'idées se transforme en kermesse médiatique au bénéfice d'un candidat ou d'une paire de candidats uniques. Quel politique oserait aujourd'hui se lever contre un président élu avec 90% des suffrages ? Et quand ce mandat présidentiel est cumulé avec une fonction de vice-premier ministre fédéral, il n'y a plus d'espace pour le débat interne. Le quadriumvirat présidentiel (PS, MR, CDH, Ecolo), avec ses deux Augustes et ses deux Césars, paralyse le débat. La mainmise présidentielle s'étend même au choix des chefs de groupes parlementaires, dont les secrétaires, chiens de garde présidentiels, filtrent l'action des élus. Ceci est à relier à la crise de la démocratie représentative dont l'un des enfants monstrueux est le berlusconisme, mélange de fortune privée, de pouvoir médiatique et de pipolisation trash mobilisés au profit de la conquête et de la conservation du Pouvoir.


Lire aussi:
Contre la non-pensée unique
Karel De Gucht, commissaire européen et libéral teinté dans la masse, publie dans De Standaard un remarquable essai comme on ne voit plus guère de politicien francophone capable d’en commettre un semblable. Richard Miller peut-être, s’il se souvenait qu’il est philosophe; ou Philippe Moureaux, sans doute, mais il n’est plus tout-à-fait de cette génération-ci et, d’ailleurs, il préfère désormais jouer les Nestor Burma… De toutes façons, quel journal francophone oserait publier un article de fond s’étalant sur trois pleines pages sobrement composées?

Mais ne boudons pas notre bonheur. Et suivons ça en néerlandais puisqu’il faut aller au nord pour parler politique et échapper quelques instants à la langue de bois de la pensée unique et donc sidéralement vide de l’irrédentisme wallobruxien.


Une autre carte politique de Flandre est-elle occupée à se dessiner sous nos yeux? Oui et non, dirai-je au risque de faire encore hurler de rire à mes dépens mes amis de « Sans langue de bois » qui s’ébaubissent toujours de mon goût pleinement assumé pour la nuance.

Le jeu du remaniement ministériel

Joëlle Milquet, entraineuse ...

Le #cdH bruxellois veut construire "un nouveau stade national à Bruxelles" ! ;-((


d'après Joëlle Milquet, l'entraineuse schizophrène lénifiante :
"Il est plus que temps de monter sur le terrain des négociations. L'objectif idéal est d'obtenir un vrai compromis et un réel équilibre sans gagnants ni perdants.
Il est plus que temps de mettre un terme à la période "surréaliste" d'incertitude et de "non négociation" qui dure depuis 6 mois. Quitte à échouer, il faut reprendre le chemin de la négociation quel que soit celui qui sera à la barre et quels que soient les partenaires"
"Après être restés en réserve forcée, dans des vestiaires séparés, avec des entraîneurs successifs, il est temps de monter sur le terrain et d'oser finaliser ce match institutionnel d'ouverture de gouvernement que toute la population attend, et ce, quels que soient le nom des joueurs des deux équipes ou encore celui de l'arbitre. Nous n'avons pas le choix dès l'instant où plusieurs partis dont le nôtre refusent la dissolution des chambres. Quand on est responsable politique dans un pays bloqué depuis des mois, on doit prendre ses responsabilités et au moins oser aller négocier quitte à échouer"

"Il est plus que temps de monter sur le terrain des négociations"

Clientélisme télévisuel.bxl ?

  said:

Télé Bruxelles reçoit 12% des subventions "télévision locale" de la Communauté F bien que 25% de la population soit à BXL
#WTF .@ défend le fait que de par sa particularité, Télé-Bruxelles "doit bénéficier d'une dotation spécifique AVANT la répartition des subventions de la Communauté française aux télévisions locales" ?!?

#WTF .@RachidMADRANE viendrait de déposer une proposition de loi fédérale destinée à imposer aux cablo-distributeurs bruxellois une contribution obligatoire au financement de Télé Bruxelles et de son pendant flamand TV Brussel ... 



Lire aussi:
Pour ses 25 printemps, Télé Bruxelles n'a pas de raison financière de faire la fête

Les perspectives de financement futur de la chaîne de télévision locale à vocation régionale Télé Bruxelles donnent actuellement quelque sueur froide à ses responsables et à plusieurs mandataires bruxellois, est-il ressorti vendredi d'une interpellation du ministre Emir Kir (PS), par le député cdh Hamza Fassi Fihri, devant le parlement francophone bruxellois réuni en séance plénière.
A l'occasion des 25 ans de Télé Bruxelles, Hamza Fassi-Fihri a souhaité que la réforme du financement des télévisions locales par la Communauté française puisse permettre à Télé Bruxelles "d'enfin disposer des moyens à l'échelle de son statut de première télévision locale".


Bruxelles-plan logement: 1.000 unités devraient être livrées d'ici la fin 2011
Le seuil des 1.000 logements livrés dans le cadre du plan de création de 5.000 logements publics du gouvernement bruxellois sortant pourrait être atteint durant le dernier trimestre 2011, et celui des 2.000 à la mi-2013, a affirmé mardi le secrétaire d'Etat bruxellois du Logement Christos Doulkeridis, interpellé en commission du parlement bruxellois.Selon lui, 50 projets immobiliers sont en cours de développement. Tenant compte de la durée des marchés publics non compressible et de la durée moyenne des chantiers, le véritable coup d'accélérateur sera perceptible dès le dernier trimestre de 2014, moment où le seuil de 3.000 logements livrés serait franchi. Les 50 projets sur le métier totalisent un potentiel maximal de 4.454 logements. Parmi ceux-ci, 211 logements sont occupés; 33 ont été acquis par le Fonds de logement sur le marché privé; des chantiers sont en cours pour 884 logements; 286 logements disposent d'un permis d'urbanisme; 481 logements sont actuellement en procédure de demande de permis d'urbanisme. Enfin, 2.059 logements font l'objet d'études préalables au dépôt d'une demande de permis. Christos Doulkeridis a par ailleurs indiqué qu'il avait apporté plusieurs modifications au Plan logement au niveau de la programmation, de la performance énergétique, de la participation citoyenne et de l'innovation et de la concertation avec les communes. Le projet d'acquisition de 500 logements par le Fonds Logement sur le marché privé, en vue de les transformer en logements moyens, vise désormais la construction (ou la rénovation lourde) de 485 logements d'aide locative.

samedi 26 février 2011

Un mariage sur cinq !

Du rapport annuel 2010 de l'Office des Etrangers :
Un mariage sur cinq a fait l'objet l'an dernier d'une enquête afin de déterminer s'il ne s'agissait pas d'un mariage de complaisance ou mariage blanc

Il y a cinq ans, on dénombrait un tiers d'enquêtes de moins

Monica De Coninck (sp.a), échevine des Affaires sociales à Anvers, à propos de lettres de dénonciation :
"Il s'agit d'une lettre envoyée par une connaissance ou un membre de la famille du couple pour signaler que quelque chose ne tourne pas rond"
"Chaque mois nous recevons de cinq à dix lettres de ce genre."



Quelles sont les suites, les poursuites et condamnations diverses ?

vendredi 25 février 2011

Immobilisme crispé

"Pas en notre nom", huit Bruxellois francophones (Jacques Borlée, Etienne de Callatay, Eric Dekeuleneer, Alain Deneef, Serge Fautré, Henri Goldman, Philippe Van Parijs et Fatima Zibouh)

Contre
  • "le communautarisme d'une partie de politiques francophones dont l'immobilisme crispé, la myopie, le refus ou l'incapacité de repenser en profondeur notre avenir ont trop souvent contribué à faire le lit du nationalisme flamand" (l'olivier2.vert via son chef de bande , quoi !)
  • "l'acharnement irresponsable avec lequel les partis francophones se sont opposés" à la scission de BHV 


"Acharnement irréesponsable" quant à la garantie du respect de droits démocratiques fondamentaux aux citoyens ?
Fatima Zibouh, contre "le communautarisme" et "un immobilisme crispé" ? ؟

"Ne pas brader le ticket modérateur"

@ Le statut des Mutuelles n'est-il pas contradictoire avec un crédo contre la privatisation des services d'Etat ?


  said:

"Ne pas brader le ticket modérateur"
Par Vincent Claes

Les mutualités chrétiennes et socialistes ont décidé de rembourser à certaines catégories de patients (enfants, jeunes…) leurs tickets modérateurs. Une mesure qui, au nom d’une plus grande accessibilité aux soins ou de l’indispensable promotion du DMG, sert aussi à retenir ou attirer l’affilié. Les Mutualités libres, elles, ont décidé de ne pas « brader » le ticket modérateur.

«Cette évolution soulève la question de la cohérence de notre système, analyse Xavier Brenez, directeur général de l’Union nationale des mutualités libres dans un éditorial à paraître en mars du mensuel Health Forum. A quoi sert en effet de vouloir responsabiliser les patients avec les tickets modérateurs dans le cadre de l’assurance obligatoire si cet effet peut être annulé par des interventions de l’assurance complémentaire?»


Xavier Brenez rappelle que le TM fait partie des instruments mis en place par les acteurs de la santé (mutualités y comprises), dans le cadre de l’assurance obligatoire pour responsabiliser les patients et éviter une surconsommation de soins. «De nombreux pays ont dans cette optique pris des mesures pour décourager, voire interdire, la prise en charge de TM par les mutualités ou les assureurs.»
Le nouveau directeur des MLOZ, estime qu’une réflexion plus large s’impose sur la charge financière laissée aux patients. «Le TM est un instrument utile pour la maîtrise des dépenses de soins de santé qui doit être utilisé à bon escient. Mal configuré, il limite la consommation médicale de manière linéaire sans faire de distinction entre les soins essentiels ou non essentiels, avec le risque de mettre certaines catégories de patients dans une situation critique. Aujourd’hui, les TM pèsent encore trop sur les malades chroniques et les bas revenus, génèrent des coûts administratifs importants et ne favorisent pas la performance du système en s’assurant de l’adéquation des soins. Or, il devrait être possible de les transformer en mécanismes encourageant les patients à recourir à des soins à haute valeur ajoutée en lieu et place de traitements de faible valeur (évitables ou qui n’ont pas démontré leurs valeurs thérapeutiques.»
Pour Xavier Brenez, il est sans doute temps, face aux offres concurrentielles des organismes assureurs, de baliser l’assurance complémentaire. «Cela éviterait peut-être de faire rimer gratuité… et irresponsabilité.»

jeudi 24 février 2011

Parité


Débat passionnant sur quota femmes ds CA mais irritant comme d'hab la FEB est vraiment pour égalité mais sans contrainte et rien n'avance 1/2
Concrètement sur terrain seuls les pays ou ça a changé c'est qd loi avec obligation et sanction sinon que de belles paroles ...2/2
@ Combien de % à réserver aux femmes voilées, lesbiennes, unijambistes et rousses dans les CA ?
@ comique comme la qst d'égalité qd devient concret avec réelles exigences ça pose problème nous ne sommes pas une minorité
@ Quelle est le résultat effectif en terme d'élus sur les listes électorales paritaires ? 50/50 ? Non.
@ Existerait-il des droits discriminatoires ou différents en cette matière hommes/femmes : Non.
@ égalité = principe politique et/ou social, qui établit les mêmes droits pour tous les citoyens
@ résultats plus que positifs en politique augmentation de 30 pour cent de femmes et en RBC presque la parité
@ Honte aux élus et non aux électeurs, alors : 2 femmes/8 ministres à l'Exec.bxl (dont 0 femme socialiste)


Lire aussi:
La fin d'un mythe

Les Suédois ont longtemps joui d'une image flatteuse faite d'égalité, de liberté et de simplicité. Mais aujourd'hui, la critique de leur féminisme par les partisans de Julian Assange vient faire écho à l'atmosphère sombre véhiculée par Millenium.
Le cliché idyllique des petites maisons de bois rouges, si souvent attribué à la Suède, serait-elle en train de se fissurer ? C'est ce que d'aucuns prétendent en voyant les critiques dont font l'objet la loi suédoise sur le viol et l'attitude de la justice suédoise dans l'affaire WikiLeaks-Julian Assange. Ce qui, à la fin de l'année dernière, a conduit des figures américaines engagées à nous mettre au pilori, comme le réalisateur de documentaires Michael Moore et la féministe Naomi Wolf, et qui a donné de la Suède l'image d'une dictature féministe et d'un Etat de droit peu fiable.
Un coup d'œil dans le rétroviseur nous montre que Julian Assange n'est pas le seul à donner de la Suède une image à laquelle nous ne sommes guère habitués. Tous les mois, le ministère des Affaires étrangères épluche la presse étrangère et en extrait les articles qui parlent de la Suède. Et l'année dernière, il n'a pas seulement été question de design, de mode, de musique, de Volvo, de polars, de mariages princiers et autres sujets légers. Le nom qui ressort immédiatement est celui de l'écrivain Stieg Larsson.

Postes plus précaires, moins bien payés et avec peu de chance d'accéder aux responsabilités... En 2011, il est toujours plus confortable d'être un homme pour être journaliste.
Journaliste, un métier d'homme ? Bien sûr que non. Mais un métier où il vaut mieux être un homme, ça c'est sûr !
Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un œil aux chiffres 2010 que vient de publier la
Commission de la Carte d'Identité des Journalistes Professionnels pour 2010. Si l'un des constats, comme le soulignait la Correspondance de la Presse, est une baisse inédite du nombre de carte de presse délivrées l'année dernière (-1%), l'autre conclusion que l'on peut en tirer est la différence de traitement entre hommes et femmes dans notre profession.

mardi 22 février 2011

Brabant-Bruxelles

@ Malgré le respect dû, Quévit a une argumentation foireuse de vieux sectaire
 

Lire aussi:
Quévit : "Une Région Brabant ne serait pas une bonne idée"
Bruxelles perdrait son statut et ses liens avec la Wallonie.
Dans les cogitations institutionnelles, revient de-ci de-là l’idée d’élargir Bruxelles aux deux Brabants. Plutôt confinée d’ordinaire à quelques cercles unitaristes, elle a pris du relief à être relayée par Didier Reynders. Ce fut dans "Le Soir" du 22 janvier, où celui qui était encore président du MR (et n’était pas encore informateur royal) plaidait qu’une telle Région, moyennant consultation de la population, "correspondrait mieux à la zone économique" de Bruxelles. Serait-il audible politiquement (il y a de quoi en douter), le scénario serait-il pertinent ? Un observateur comme Michel Quévit pense le contraire, dans une note de travail sous nos yeux.
Le professeur honoraire de l’UCL, dont on connaît l’expertise internationale dans le registre du développement régional, y rappelle d’abord la notion de "métropolisation" apparue dans les années 80. On désigne ainsi la dynamique qui vise à organiser un territoire autour d’une grande ville dans ses relations avec un hinterland économique en expansion. Certes, "la métropolisation de Bruxelles est une démarche de développement territorial intéressante et à explorer". Celle-ci, toutefois, ne nécessite pas la création d’une entité politique englobante : de telles actions "se réalisent essentiellement au travers d’une multiplicité d’acteurs organisés en réseaux" (pouvoirs locaux, agences de développement, entreprises, culturels, etc.). Pour preuve, "l’exemple de dynamique réussie" qu’est l’eurométropole Lille-Courtrai-Tournai. Et tant mieux parce qu’une nouvelle entité fédérée couvrant tout l’ancien Brabant "n’est pas une bonne idée". Ni politiquement, ni économiquement.
Politiquement ? 1° Bruxelles deviendrait "une agglomération urbaine se liquéfiant" dans l’ensemble. Dès lors, sa création reviendrait à rejoindre implicitement les thèses flamandes qui refusent de voir Bruxelles comme une Région à part entière. 2° On peut douter que pareille entité serait gérable : "Les francophones sont majoritaires dans l’entité du Brabant dans une proportion de 57 contre 43 %. Créer le Brabant reporterait au niveau d’une entité fédérée des tensions communautaires de même nature que celles que nous connaissons au fédéral".
Quant au plan économique, poursuit M. Quévit, la création d’une Région Brabant "poserait de graves problèmes structurels à la Wallonie, à la Flandre et à Bruxelles". A la Wallonie, parce qu’en priver l’apport de l’actuel Brabant wallon "serait hypothéquer ses efforts pour faire face aux nouveaux défis de la globalisation de l’économie". A la Flandre aussi, car le Brabant flamand en est la province la plus prospère après Anvers. A Bruxelles encore, car si sa position est "de premier ordre", "son carcan géographique et son hyperspécialisation ne favorisent pas son expansion économique dans le domaine industriel". Ce sont ses liens avec la Wallonie, dont le tissu est plus diversifié, qui peut aider à cette "véritable faiblesse". Or, une Région Brabant "rendrait quasi impossible le renforcement de liens privilégiés entre Bruxelles et la Wallonie alors qu’ensemble, les deux régions forment un couple gagnant/gagnant dans de nombreux domaines".
Mais cette coopération passe, conclut M. Quévit, par deux réformes : doter la Région bruxelloise d’un statut régional à part entière; et l’élargir au moins aux communes à majorité francophone de la périphérie. CQFD et ce qui est encore une tout autre histoire.

Actiris : poulet moules-frites

Relance pour le recrutement d'un "Directeur général (francophone)", publiée ce jour au

 

@ "Cet emploi est ouvert à toute personne titulaire d'un diplôme -> accès au niveau A" ; et de la carte ad'hoc de parti ?


Lire aussi:
Le Forem, à la croisée des maux wallons
Une fois de plus, une fois encore, il nous vient une envie pressante de hurler. Le dossier du Forem et sa gestion par l’Olivier wallon en sont responsables. Car si les tergiversations actuelles se justifient – elles visent à imposer à une partie de la majorité régionale la désignation impartiale de plusieurs hauts fonctionnaires –, qu’il faille en arriver là est incompréhensible. Et inadmissible.
Un retour en arrière s’impose. L’Olivier wallon (PS, CDH et Écolo, pour les distraits) a été planté, en juillet 2009, sur les ruines encore fumantes de la gouvernance wallonne. La législature 2004-2009 avait été marquée par des scandales à répétition : logement social, « affaires » carolos, « affaire Donfut » et coûteuses formations à l’étranger financées par le Forem.
Les nouveaux partenaires avaient à peine scellé leur alliance que la crise financière débutait, transformant l’emploi et la relance économique en priorité, au même titre que la bonne gouvernance.
Et aujourd’hui, que constate-t-on ? Que le Forem, principal outil de formation et de remise à l’emploi, pourrait sous peu se retrouver avec une direction (au sens large) évanescente, composée d’un administrateur général prolongé ou faisant fonction, sans adjoint, et surplombant trois directeurs non nommés. Et cela alors que l’échéance est connue depuis près d’un an.
Plus grave encore : si cette succession est au point mort, c’est en raison de jeux partisans qu’il est, pour l’heure, difficile d’attribuer : certains, au sein du gouvernement wallon, espèrent encore se partager mandats et zones d’influence. Comme si le lot des scandales passés n’avait pas démontré les travers insupportables d’une particratie de parvenus.
Il y a pourtant urgence. À terme, les compétences de l’emploi pourraient échoir dans l’escarcelle régionale. Le dossier du Forem constitue dès lors un test pour le gouvernement wallon. La tripartite arrive en effet à la croisée des chemins. Ou la coalition régionale confie au Selor le soin d’attribuer les mandats vacants, dans la plus complète transparence, dotant au passage le Forem d’une direction compétente pour lutter contre le chômage. Ou elle emprunte à nouveau ces chemins qui ont conduite tant de fois la Wallonie à se perdre.

Actiris, comme un poulet sans tête
Actiris, l'ex-Office régional bruxellois de l'emploi, cherche un directeur général depuis juin 2009. Après bien des errements, le gouvernement bruxellois s'était enfin mis d'accord sur une procédure de recrutement - comprenez : sur le nom du candidat et son affiliation partisane. Et voila que tout le processus vole en éclat.
Le candidat unique au poste de directeur général a loupé l'examen.
Tout était en place pour qu'un socialiste succède à un autre socialiste à la direction générale d'Actiris, l'organisme en charge du placement des chômeurs en Région bruxelloise. Un seul candidat postulait à la fonction de directeur général, le socialiste Laurent Delvaux, ancien chef de cabinet des ministres Eric Tomas et Françoise Dupuis. Il ne lui restait qu'à franchir l'étape de la commission de sélection. Et patatras, le jury d'examen a recalé sa candidature. A l'unanimité, encore bien.
Signe de l'indépendance de la commission de sélection, ou de l'insuffisance criante du postulant, à vous de choisir. Le gouvernement n'a eu d'autre choix que de se ranger à la décision du jury. Il lui faut maintenant relancer la procédure de recrutement, ouverte aussi, désormais, à des candidats issus du secteur privé. Seule éclaircie dans la grisaille, le seul candidat au poste de directeur général-adjoint a, pour sa part, réussi l'examen. Mais il n'entrera en fonction qu'une fois désigné le directeur général. D'après le cabinet du ministre (cdH) de l'emploi, Benoît Cerexhe, la nouvelle procédure de recrutement devrait être bouclée d'ici le mois de mai ou de juin. Ce qui laisse sceptique un membre du comité de gestion d'Actiris, plutôt furieux de la tournure des événements. D'autant que l'actuel directeur général faisant fonction partira à la retraite en mai. Pension proche également pour  le responsable de la comptabilité et le directeur du personnel. De quoi laisser le paquebot Actiris à quai pendant de longues semaines. Pour Vincent De Wolf, chef de file des libéraux bruxellois au Parlement, cet échec de la procédure de recrutement est un camouflet pour le gouvernement.

lundi 21 février 2011

Des tirs.wal à Tripoli

Seïf Al-Islam, le fils Kadhafi
« La Libye est à un carrefour. Soit nous nous entendons aujourd’hui sur des réformes, soit nous ne pleurerons pas 84 morts mais des milliers et il y aura des rivières de sang dans toute la Libye »

samedi 19 février 2011

Monde Arabe en ce début 2011

Le "Conolel Kadhafi" sur ...






Lire aussi:
Libye: des opposants au régime dispersés par la force, les partisans de Kadhafi défilent - 17/02/2011

La police a dispersé par la force un sit-in contre le pouvoir à Benghazi, la deuxième ville de
, faisant 38 blessés, une intervention suivie de manifestations mercredi en faveur du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans plusieurs villes du pays.
Ces rassemblements hostiles au pouvoir, rares en Libye, sont inspirés par les révoltes dans les pays frontaliers, la Tunisie et l'Egypte.
Amnesty International, Londres et l'Union européenne ont appelé à éviter le recours à la force, alors que des appels ont été lancés sur Facebook pour faire de jeudi une "journée de la colère" contre le régime dirigé d'une main de fer depuis 42 ans par le colonel Kadhafi.
En soirée, un calme prudent régnait à Benghazi, bastion des opposants du régime à 1.000 km à l'est de Tripoli, selon des témoins, tandis qu'à Tripoli des petits groupes de jeunes partisans du régime continuaient à défiler en voitures dans un concert de klaxons, brandissant des photos de M. Kadhafi.
Mercredi avant l'aube, 38 personnes ont été blessées dans des affrontements à Benghazi entre manifestants et forces de l'ordre, selon une source hospitalière.
Selon une source libyenne bien informée, les autorités ont ensuite lancé une "campagne d'interpellations" dans la ville.
Les comités révolutionnaires, épine dorsale du régime, ont prévenu qu'ils ne permettraient pas à "des groupes s'activant la nuit de piller les acquis du peuple et de menacer la sécurité du citoyen et la stabilité du pays".

vendredi 18 février 2011

Les grosses fortunes ...


Les rémunérations et les rétributions maximales en 2011 pour les parlementaires belges s'élèvent à 169.546,56 € brut


Lire aussi:
Les fonctionnaires des finances: “Ne laissez pas échapper les grosses fortunes!

La FGTB, la CSC, le Réseau pour la Justice Fiscale et son pendant flamand organiseront un rassemblement, mercredi à 11 heures, devant le SPF Finances, afin de réclamer davantage d’attention à la lutte contre la grande fraude fiscale.
“Ce rassemblement lancera officiellement une pétition qui résume les exigences de la campagne ‘Ne laissez pas échapper les grosses fortunes! ‘”, ont fait savoir les syndicats lundi.
Concrètement, les manifestants iront saluer les fonctionnaires du ministère des Finances, “pour le travail difficile qu’ils exercent en l’absence d’une réelle volonté politique pour lutter contre la grande fraude fiscale”, ont précisé les syndicats. Une délégation remettra ensuite une pétition à Bernard Clerfayt, secrétaire d’Etat adjoint au ministre des Finances.

Nous sommes tous citoyens de la Place Charles II

  : Nous sommes tous citoyens de la Place Charles II

: Nous sommes tous citoyens de la place tahrir.


La criminalité est stabilisée à Charleroi et certaines formes de délits sont en baisse.

Les vols dans les véhicules, qui avaient diminué de 22 % en 2009 par rapport à 2008, se sont stabilisés en 2010, pour s’établir à 1.840 faits dans Charleroi-Ville, contre 1.606 dans les communes périphériques de l’entité.
Les opérations liées aux stupéfiants ont suscité 329 interpellations, pour 379 l’année précédente mais avec une constante dans le nombre de mandats d’arrêt, décernés à 79 % des personnes interpellées.
Les vols dans les habitations sont en légère diminution et les vols de véhicules ont diminué de 16 % même si les vols de véhicules avec violences, eux, sont stables. Les vols avec violences sont passés de 1.068 à 969.
Les infractions environnementales ont été davantage relevées et sanctionnées grâce à un protocole établi entre la police et le service environnement.
Quant aux domiciles fictifs, qui font l’objet d’un plan d’action sur le terrain depuis quelques mois, ils ont eu pour effet une première condamnation à un an de prison ferme.

jeudi 17 février 2011

Record.fed mondial.be battu !

Ce 17/2, la Belgique bat le record mondial de longueur de conclusion d'un accord gouvernemental ... et est en passe de l'améliorer très nettement et largement ...
Le 30/3 ce sera le record mondial de la plus longue période avant prestation de serment d'un gouvernement au Parlement.

Le communiqué du palais :

"Le roi a prolongé la mission de l'Informateur pour lui permettre de compléter et de préciser son rapport. L'objet de la mission demeure celui qui a été défini le mercredi 2 février 2011, à savoir, informer le Roi sur:
  • les possibilités d'arriver à un accord institutionnel en particulier sur BHV et le refinancement de Bruxelles
  • le transfert de compétences aux entités fédérées, leur financement et leur responsabilisation
  • le financement dans la durée de l'État fédéral"

Pour battre un record de formation, il faudrait encore négocier une formation... Jusqu'à présent on a négocié une réforme de l'Etat

Lire aussi:Jeudi, cela fera 249 jours que la Belgique est sans gouvernement. C'est le temps qu'il avait fallu à l'Irak pour signer un accord de gouvernement. Des actions sont prévues dans plusieurs villes pour dénoncer cet immobilisme. Les organisateurs parlent de "révolution des frites".
Si l'Irak avait mis 249 jours pour signer un accord de gouvernement, il lui avait fallu 40 jours supplémentaires pour former le nouveau gouvernement. Ce triste record mondial (le record européen de 208 jours ayant déjà été battu) de la plus longue crise politique est sur le point d'être battu par la Belgique.

Après la manifestation "Shame", fin du mois de janvier, dix étudiants de Gand, Louvain et Anvers ont décidé de marquer le coup au travers de différentes actions menées dans plusieurs villes du pays. Ils font partie de la section jeune de la plate-forme "Pas en notre nom/Niet in onze naam", qui avait réuni auparavant une quarantaine d'artistes (ils sont 200 aujourd'hui) et sont soutenus par ceux de "Shame".

Et cette fois, il y aura bien un message politique derrière ce mouvement : pour une Belgique unie, une circonscription électorale fédérale et la défense de la sécurité sociale fédérale.

Pour faire entendre leur voix, ils appellent les étudiants et écoliers de tout le pays à descendre dans la rue ce jeudi 17 février pour une "révolution des frites".


'PS heeft schuld aan crisis'
België is vanaf vandaag de wereldrecordhouder regeringsvorming. 249 dagen na de verkiezingen is er nog altijd geen kabinet. Almaar meer Vlamingen vinden dat de schuld bij de PS van Elio Di Rupo ligt. Dat blijkt uit een enquête van Het Nieuws.

mercredi 16 février 2011

24199 personnes régularisées.be

En 2010, l'Office des étrangers a régularisé 24199 personnes, soit 75% de plus qu'en 2009

Entartons l’humaniste champion des déportations !
« Si l'on compare avec A. Turtelboom, j'ai procédé à davantage d'expulsion qu'elle ! », telle est la phrase qui nous à décidé! Nous devions témoigner de notre gratitude à l’auteur d’une telle performance !

envoyé par GloupGloupGlup



Lire aussi:

Le siège du cdH envahi par des défenseurs des sans-papiers
Ils veulent que le secrétaire d'Etat à la Politique de migration et d'asile Melchior Wathelet (cdH) offre aux grévistes une solution plus durable que la carte orange dont ils disposent, valable trois mois et renouvelable.

Une quarantaine de militants occupent jeudi le siège du cdH, exigeant l'intervention du secrétaire d'État Melchior Wathelet en faveur de vingt-cinq personnes étrangères qui revendiquent l'octroi d'un permis de travail C leur permettant de régulariser leur situation. Les vingt-cinq observent une grève de la faim, rue des Chartreux à Bruxelles, depuis 60 jours. Jeudi, le secrétaire d'Etat a renvoyé aux instances compétentes où leurs dossiers sont pendants. "Faire la grève de la faim ne donne pas de droit supplémentaire", a indiqué M. Wathelet.Les grévistes de la faim disposent d'une attestation d'immatriculation (carte orange) obtenue après une première action lorsque la ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom (Open Vld), gérait cette compétence. Cette attestation est potentiellement renouvelable tous les trois mois.

Dans l'entourage des grévistes de la faim, on soutient que "l'Office des étrangers a signifié jeudi matin aux grévistes de la faim que leur carte orange, autorisant leur séjour pour raisons médicales pendant trois mois, n'a pas été renouvelée".
Interrogé, le secrétaire d'Etat s'en remet à l'Office des étrangers, chargé d'appliquer les règles en vigueur. "Ce n'est pas à moi à prendre une décision", a souligné M. Wathelet, rappelant les compétences des "instances administratives".
A l'Office des étrangers, on souligne que l'administration "n'a pas signifié spécifiquement de décision aux grévistes de la faim. Il est possible "qu'une de ces personnes ait appris via l'administration communale que la clôture de son dossier a conduit au non renouvellement de la carte orange", a indiqué une porte-parole. "Cela ne signifie pas le non renouvellement de l'ensemble des cartes, les dossiers sont en cours de traitement", a-t-elle précisé.
Le secrétaire d'Etat a pour sa part fait observer que les vingt-cinq personnes en grève de la faim n'ont pas saisi les possibilités de régularisation qui se sont offertes à elles. Ainsi, elles auraient pu introduire en 2009 une demande de "régularisation sur base du travail". Elles auraient alors pu bénéficier d'un permis B, a-t-il fait valoir.


Selon les défenseurs des grévistes de la faim, l'accès au travail n'aurait été possible à ces personnes qu'en théorie car c'est l'employeur qui doit effectuer la demande du permis B, pour une fonction particulière, dans une Région définie. Ils exigent l'octroi d'un permis C valable pour toutes les professions dans tout le pays.
L'action au cdH est soutenue et encadrée par la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le Centre d'Action laïque (CAL) et la Coordination contre les Rafles, les Expulsions et pour la Régularisation (CRER). Même si elle n'a jamais appuyé les actions de grève de la faim, la Ligue des droits de l'Homme soutient les revendications de ces personnes. Elle souhaite qu'une solution "humaniste" puisse leur être apportée au regard des conditions sanitaires précaires dans lesquelles elles vivent. Mobilisée dans les dossiers de régularisation, la Coordination et Initiatives pour Réfugiés et Etrangers n'est pas "impliquée" dans l'action d'occupation au cdH même si elle l'estime "légitime". Mais il est aussi "compréhensible que le politique s'en tienne à son cadre", a indiqué la directrice de l'asbl, Frédérique Mawet.
La plupart des grévistes de la faim sont issus du Maghreb. Une personne, pakistanaise, avait introduit une demande d'asile.Après un "grand pic-nic humaniste", les militants prévoyaient l'organisation, au siège de la rue des deux Eglises, d'une "jam session sans-papiers".

Savoir Plus

Wathelet: la grève de la faim n'offre pas de droit supplémentaire Une quarantaine de militants occupent jeudi le siège du cdH où ils exigent l'intervention du secrétaire d'État Melchior Wathelet en faveur de 25 sans-papiers en grève de la faim. Ceux-ci revendiquent un permis de travail C. Le secrétaire d'État renvoie aux instances compétentes où leurs dossiers sont pendants. "Faire la grève de la faim ne donne pas de droit supplémentaire", a indiqué Melchior Wathelet. Selon un porte-parole des militants, "l'Office des étrangers a signifié jeudi matin aux grévistes de la faim que leur carte orange, autorisant leur séjour pour raisons médicales pendant trois mois, n'a pas été renouvelée".
Le cabinet du secrétaire d'État ne dispose pas d'information à cet égard. "Ce n'est pas à moi à prendre une décision", a souligné M. Wathelet, rappelant les compétences des "instances administratives".
Le secrétaire d'État a fait observer que les 25 personnes en grève de la faim auraient pu introduire en 2009 une demande de "régularisation sur base du travail".
Par ailleurs, bénéficiant d'une "attestation d'immatriculation" pour raison de santé (carte orange), octroyée après une première grève de la faim, elles se trouvent en "séjour régulier sur le territoire". Aujourd'hui, leur dossier est pendant.

mardi 15 février 2011

Cassééée !

Nous aurons l'année du lapin.cn, mais pas l'année du Mexique.fr ...

Selon l'ONG Movimiento Blanco, au moins 1 870 enlèvements.mx ciblés ont eu lieu en 2010.

Aubry mal inspirée ferme une exposition mexicaine par soutien à Florence Cassez

Le 13 juin 2008, «La Jomada», l’un des plus grands quotidiens de Mexico, publiait le témoignage suivant :
Mon nom est Cristina Rios Valladares et j’ai été la victime d’une prise d’otage, au côté de mon époux Raul (libéré quelques heures plus tard) et mon fils qui avait 11 ans. Depuis ce jour notre vie a totalement changée. Aujourd’hui nous souffrons d’un exil forcé par la peur et l’insécurité. Ma famille est détruite. Ce que mon fils et moi avons vécu du 19 octobre 2005 au 9 décembre de la même année, est indescriptible. 52 jours de captivité pendant lesquelles je fus victime d’abus sexuel et, les trois d’une torture psychologique. Le 9 décembre nous avons été libérés lors d’une opération de l’Agence Fédérale de Recherche (AFI). Israel Vallarta et Florence Cassez furent accusés de nous avoir pris en otage, puis ils furent arrêtés, cette dernière d’origine française, se présente maintenant comme la victime et non pas comme complice du jugement. Depuis notre libération ma famille et moi nous vivons à l’étranger. Nous ne pouvons pas revenir à cause de la peur, car le reste de la bande n’a pas été arrêté. Depuis notre refuge, car on ne peut pas appeler maison un lieu où nous avons été forcé de vivre (à cause de l’insécurité), nous avons appris la nouvelle de la peine de 96 ans de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à de maintes reprises pendant ma captivité…la même voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles, la même voix que mon fils reconnaît comme celle de ma femme qui lui pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à son fils. Maintenant j’apprends que Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ses cries la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, cria sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi (elle entra par surprise dans la pièce et elle le vit m’embrasser) elle se vengera sur moi.


Le gouvernement mexicain , qui se retire de l'organisation de l'année du Mexique en France, en raison des déclarations du président Nicolas Sarkozy sur Florence Cassez condamnée à 60 de prison pour pour enlèvements, port d'armes et participation à délinquance organisée :

"Il est vraiment surprenant qu'un chef d'Etat prenne une décision de politique extérieure affectant les liens entre deux peuples et gouvernements en consultant une personne condamnée par la justice mexicaine pour des délits de nature particulièrement grave"
"Il n'existe pas de conditions permettant de donner son accord au transfèrement de Florence Cassez en France, dans le cadre de la convention de Strasbourg, en raison des différences substantielles entre les systèmes juridiques des deux pays".
"Le gouvernement du Mexique ne permettra pas que les artistes et créateurs, ainsi que les entrepreneurs et autres participants à ce programme, soient exposés à des manifestations étrangères aux objectifs qui les avaient mobilisés à l'origine et qui empêcheraient une appréciation adéquate de leurs oeuvres et de leurs contributions".


Lundi soir, après discussion à Paris avec les parents de Florence Cassez et après une conversation téléphonique avec Florence Cassez, le président Sarkozy avait annoncé sa décision de maintenir l'Année du Mexique en France mais en la dédiant à Florence Cassez, tout en renouvelant sa demande d'un transfèrement de la jeune femme en France dans le cadre de la Convention de Strasbourg.


Lire aussi:




Florence Cassez, boycott et blocage
Le boycott est décidément dans l’air du temps. Après les polémiques et arguties autour de celui des produits israéliens, c’est désormais l’année du Mexique qui est dans le viseur, pour punir la justice et le gouvernement mexicains de ne pas transiger sur le sort de Florence Cassez. Les parents de la jeune femme, comme MAM et Martine Aubry, ont défendu depuis quelques jours cette option pour répliquer à la décision de la Cour de cassation mexicaine. La principale intéressée, depuis sa geôle, a exprimé le souhait contraire, demandant qu’on utilise les festivités pour parler de son cas : elle a entièrement raison.

A way of life

 
Quote van de dag: "sharia is a way of life", aldus topman Moslimbroederschap

lundi 14 février 2011

Chine: 2ème.eco

La Chine est devenue la deuxième économie mondiale à la place du Japon en 2010.
Les USA restent premiers (pour une 15aine d'années ?).



Lire aussi:
Les 7 principes de réussite de Steve Jobs, patron d’Apple
En 1997, le PDG de Dell, Michael Dell, aurait déclaré : « Apple ferait mieux de fermer et de rendre l’argent aux actionnaires ».Entre 1998 et 2000, quand j’ai vu apparaître les premiers iMac Bondies (pleins de couleurs), j’ai fait le lien entre ce que j’aimais dans un Mac et ce qui allait devenir pour moi la seule et unique loi fondamentale du marketing : faites la révolution et arrêtez de penser à court terme.
L’histoire me montrera que j’avais raison et les mots ne sont pas assez durs pour qualifier ceux qui, ayant pignon sur rue, tentèrent (et tentent encore) de discréditer l’extraordinaire capacité d’innovation de ce « monstre » : Steve Jobs. Mais ceux-là, à la différence des autres qui créent, inventent, révolutionnent, investissent, s’engagent..., ne sont, en fait, que des “commentateurs”.


S’inspirer de Steve Jobs est possible, car ce gars pense simple.

samedi 12 février 2011

"Communisme plus mauvais encore Hitler"

"On" m'avait affirmé que "sur le fond, je trouve [au contraire] qu’il fait un travail assez approfondi, sourcé et basé sur des faits établis" ... voyons voir ...


Comme vient de me l'affirmer un Albanais: "Communisme plus mauvais encore Hitler"


@ ah ! Utiliser un dictateur pour en minimiser un autre ! Belle mentalité...
 
@ Lecture/interpret de qqun qui ne voit les choses qu'en valeur absolue, incapable de les voir aussi de manières relatives
@ Non, je dis qu'en l'occurrence, Staline est hors sujet.

@ Belle autocritique d'approximation récurrente : il n'y avait nulle mention de -


@ Quand on juge communisme et nazisme, c'est historiquement Staline qu'on pose face à Hitler @

@ Pas quand un Albanais s'exprime en 2011

En 1939, le pays est occupé par l’Italie ; la couronne du Royaume d'Albanie passe alors au roi d'Italie Victor-Emmanuel III, le pays devenant un protectorat italien. La résistance albanaise de quelques groupes communistes s'organise autour du Parti communiste d'Albanie à partir de 1941, sous la direction d'Enver Hoxha et en liaison avec le mouvement communiste de Tito.
L'Albanie connaît, après sa libération totale en novembre 1944, un gouvernement communiste stalinien. En effet, le dictateur communiste Enver Hoxha devient président d'une République Populaire proclamée le 11 janvier 1946 et s'installe, de fait, en dictateur du pays. L'Albanie est dès lors isolée du reste du monde jusqu'à la chute du régime communiste en 1990 et elle subit l'un des plus régimes les plus sévères, comptant plus de 8 mille condamnés à mort et des milliers de personnes emprisonnées dans des camps (rapportées à une population d'après guerre de 1 million d'habitants).

@ C'est vous qui avez choisi de citer un Albanais... cc @


Un travail assez approndondi, qu'on disait ...

Addendum:
On Tuesday 1st February 2011, said:
Groupie ? Ce mot existe encore ? Il se trouve que je travaille cô collaboratrice littéraire avec depuis qques années. Je suis ici une des personnes le mieux à même de pouvoir porter un jugement objectif sur ses méthodes de travail, sa rigueur, son sens de l'analyse et son professionnalisme. Je laisse les pitoyables anathèmes et autres réquisitoires fumeux de café du commerce à ceux qui prennent plaisir à s'en repaître. Mon temps est précieux. Autre chose pour tes dossiers, Phin ?
Merci de baisser la lampe, elle m'aveugle :-)

@ Je vois et je comprends maintenant : c'est commercial et alimentaire ... 'éteinslalampe,bybye

Dat is toch Vlaams ?

mercredi 9 février 2011

Infractions.bxl gares et métro

En 2009, 9.208 infractions ont été enregistrées dans les gares et stations de métro bruxelloises.

25 méfaits en moyenne / jour dans les gares et stations de métro bruxelloises, soit une infraction/heure.

Quelques chiffres:
  • 150.000 personnes transitent par la gare de Bruxelles-Central /jour
  • 130.000 personnes (et 328 caméras de sécurité) à Bruxelles-Midi /jour
  • 100.000 à Bruxelles-Nord /jour
  • 600 agents de Sécurail


Lire aussi:
Un agent de la Stib harcelé et humilié par ses collègues
Deux agents de la Stib ont été licenciés. En cause : des faits de harcèlement moral avec violence physique
Les faits remontent au moins au mois d’août. Harcèlement moral, violences physiques… Des faits graves qui ont mené au licenciement de deux agents de la Stib, employés au sein du département du matériel roulant métro (gestion et maintenance des véhicules) au dépôt Delta.


STIB : La Région perçoit très peu d’amendes administratives pour incivilités - 03.02.2010

La Région bruxelloise perçoit très peu d’amendes administratives pour des actes d’incivilités commis sur le réseau de la STIB, a déploré mercredi la députée libérale de l’opposition Marion Lemesre, au terme d’une interpellation de la ministre du Transport Brigitte Grouwels. Depuis février 2008, un nouveau système d’amendes administratives est entré en vigueur à la STIB. Cent cinquante agents du département « Sûreté et Contrôle » sont chargés de contrôler 66 comportements jugés « inciviques ». Lorsqu’une infraction est constatée, un procès-verbal est délivré à la personne concernée et envoyé à un fonctionnaire régional pour fixer le montant à payer. Selon la ministre, sur les 303 amendes administratives dressées en 2008, seules 35,5 %, soit 122 amendes, ont été perçues pour un total de 8.461 euros. Pour l’année 2009, a souligné Marion Lemesre, 346 amendes ont été dressées, et 41 % (124) ont été encaissées pour un total de 11.407 euros. Par contre, en un an, la STIB elle-même a dressé 31.232 P.V. de surtaxe administrative censées être imposées pour les cas de fraude au titre de transport. Celles-ci ont rapporté 1,687 million d’euros sur les 3,419 millions que ces PV devraient rapporter après l’envoi d’huissiers. Pour Marion Lemesre, les surtaxes perçues par les agents de la STIB révèlent le caractère flou de l’arrêté pris en 2006 par le gouvernement bruxellois quant aux incivilités devant faire l’objet d’une surtaxe, ou devant faire l’objet d’une amende administrative.

Explosion des amendes impayées dans les régions défavorisées
Que l'on soit riche ou pauvre, nous sommes tous égaux devant les amendes routières. Rouler en excès de vitesse, par exemple, coûte la même chose pour tout le monde. Du coup, dans les régions plus pauvres, le nombre d'amendes impayées est en augmentation.

Ce qui a des conséquences sur les zones de police, qui a besoin de cet argent pour acheter du matériel de prévention et payer les heures supplémentaires des policiers en opération de contrôle.

Bertrand Caroy est inspecteur à la zone de police boraine. Il est joint par Bérengère Devos, pour BEL RTL : "Dans l'argent que l'on reçoit, il y a une division : 60 % de l'argent est consacré aux heures supplémentaires. 40 % part à l'achat de matériel. Si on diminue cette somme de 20 %, on saura moins investir sur le terrain, et dans le matériel".

mardi 8 février 2011

110% du PIB bruxellois

Selon Didier Gosuin, la Région bruxelloise est le plus mauvais élève:

  • un rapport déficit/dette de -12,8% 
  • un déficit par Bruxellois de 291 euros
  • contre 69 euros en Région wallonne
  • 165 en Communauté française, et 
  • 159 en Flandre.
Actuellement, la dette régionale représente 110% du PIB bruxellois.

lundi 7 février 2011

http://belgiq.eu/



Government Not Found

The requested government was not found in this country.
Please come back... well, later.

Apache/2.0.52 (CentOS) Server at belgiq.eu Port 80

« Je m’en fous ! »

#Kiadi :"André Flahaut a tout au long de ces années de plus en plus utilisé les Forces comme une armée privée dédiée à sa gloire" ?


Lire aussi:

André Flahaut réagit : « Je m’en fous ! »

Les câbles diplomatiques américains dévoilés par le Standaard réservent une analyse sévère à André Flahaut (PS), le prédécesseur de Pieter De Crem qui occupa la fonction de ministre de la Défense durant 8 ans.

samedi 5 février 2011

"Moi qui suis Bruxelloise"

Fadila Laanan :
"Une co-gestion de Bruxelles? Inacceptable !"
"Moi qui suis Bruxelloise,… nous considérons que Bruxelles est une Région au même titre que les autres, la Wallonie et la Flandre, et il n'y a aucune raison que les Bruxellois soient dans une co-gestion des 2 autres Régions, ça c'est vraiment quelque chose qui est inacceptable !"

Plusieurs sites internet dévoilaient hier la note de l'ex conciliateur royal, Johan Vande Lanotte. Une note qui permet d'en savoir plus sur les régionalisations proposées notamment dans les domaines de l'emploi, de la santé, de la mobilité ou de la justice (e.a. politique de la jeunesse). Une note également qui fait état de l'avancement de la négociation dans le domaine de la loi de financement et dans celui relatif à la création d'une Communauté métropolitaine pour Bruxelles et son hinterland. Soit, une instance composée des représentants des 3 Régions et des communes du Brabant flamand, du Brabant wallon et de la Région de Bruxelles-Capitale qui le souhaitent et qui seraient libres d'y adhérer. Ses objectifs seraient de renforcer les collaborations entre les différentes autorités publiques notamment en matière de travaux publics, d'aménagement du territoire, d'environnement ou encore dans les matières socioéconomiques.
Bruxelles-Capitale deviendrait-elle une Région en permanence sous tutelle ?


Lire aussi:
Bruxelles, je t’aime/Brussel, ik hou van jou
Il est faux de dire que le CD&V est contre le renforcement de la Région de Bruxelles-Capitale. Pour Brigitte Grouwels, un transfert intégral de compétences aux Régions mettrait le modèle fédéral entier en cause. 

“ Le gouvernement Picqué en affaires courantes ”
Le gouvernement bruxellois est lui aussi en affaires courantes, ce qui serait bien si au moins cela permettait à la Région de faire des économies, mais ce n’est pas le cas, a affirmé mercredi Didier Gosuin
Le gouvernement bruxellois est lui aussi en affaires courantes, ce qui serait bien si au moins cela permettait à la Région de faire des économies, mais ce n’est pas le cas, a affirmé mercredi Didier Gosuin, entouré des chefs de file du groupe MR au parlement bruxellois. Pour lui, Bruxelles mériterait un gouvernement fort qui prenne des options sur les plans budgétaire mais aussi institutionnel, domaine dans lequel l’aile CD&V de la majorité prend impunément des libertés avec les engagements pris en prônant une co-gestion de la Région-capitale.
“Charles le poulpe est cliniquement mort étouffé par une tentacule CD&V qui dit exactement l’inverse de ce qui figure dans la note Octopus du gouvernement régional sortant que ce parti avait pourtant co-signée” 
a commenté le chef du groupe MR lors d’un point de presse consacré à l’actualité politique dans la Région-capitale.
Pendant ce temps, Charles Picqué n’intervient pas, “faisant un peu comme le cocu qui sait que sa femme est avec son amant, mais qui ne fait rien tant qu’il ne les surprend pas dans l’ascenseur”, a-t-il ajouté.
A ses yeux, le gouvernement régional se contente en outre de plans pour lesquels il n’y a pas l’once de moyens budgétaires. Il ne montre pas assez proactif pour gérer la dette régionale qui est la plus élevée du pays par tête d’habitant.
Toujours selon Didier Gosuin, la Région bruxelloises est le plus mauvais élève de l’entité 2 (Régions et Communautés) avec un rapport déficit/dette de -12,8% et un déficit par habitant de 291 euros, contre 69 euros en Région wallonne, 165 en Communauté française, et 159 en Flandre.
Actuellement, la dette régionale représente 110% du PIB bruxellois.

vendredi 4 février 2011

Pourquoi cet ostracisme ?

@ @ @ Pourquoi cet ostracisme? :-)

@ L'exclusion du commercial .@ est due essentiellement à sa propension chronique à l'insulte







said:
 Pour autant que je doive me justifier de l'unfollow de .@ (et préalablement de celui de .@ ), ses réactions se résumaient bien souvent à un très intéressant "+1 RT", dès que ce dernier sortait une ânerie, abstraction d'un plaidoyer qui se voulait sincère à son égard.

Je me suis rendu compte par des réponses fournies par l'intéressée elle-même, que sa présence était fondamentalement de type commercial, tout comme l'est déjà l'action de sur le Web qui cherche à y faire principalement sa publicité, et ce via des procédés douteux de #trollémiste , ce qui devient hautement contestable.




Lire aussi: 
Crétin des îles


Un peu d'effervescence dans la twittosphère
Question : c'est qui les 11 twittos à suivre en 201 ? (merci)